Newton ou le triomphe de l'alchimie

Auffray Jean-Paul

POMMIER

Avant-propos

Trois mois avant la naissance de son fils, destiné à devenir le grand sir Isaac Newton, Hannah Newton perd son mari. Trois ans plus tard, elle épouse en secondes noces le révérend Barnabas Smith auquel elle donne trois enfants - un fils, Benjamin, et deux filles, Hannah et Mary.
Vingt-cinq ans plus tard, Hannah Smith épouse le révérend Robert Barton, dont elle a une fille en 1679. Intelligente et d'une grande beauté, Catherine Barton connaît une vie aventureuse avant d'épouser, à l'âge de trente-huit ans, John Conduitt, de dix ans son cadet. Ils ont une fille, Catherine, que Newton, qui vit ses dernières années, appelle affectueusement Kitty.
En 1740, treize ans après la mort de sir Isaac, Catherine «Kitty» Conduitt épouse le vicomte Lymington. Leur fils devient le deuxième comte de Portsmouth.
Les années passent. En 1872, son descendant fait don à l'université de Cambridge des livres et écrits laissés par sir Isaac et conservés par les soins de sa famille. Le bibliothécaire établit un catalogue de ces documents, puis restitue au donateur un ensemble de manuscrits qu'il considère comme «n'étant pas de nature scientifique».
En 1936, le vicomte Lymington ouvre la malle contenant les manuscrits retournés à son grand-père et demande à l'illustre institution londonienne Sotheby and Co. de les mettre en vente. Un catalogue descriptif est rédigé, dans lequel les manuscrits sont organisés en cent vingt et un lots. A la vente, les lots sont dispersés. Lord John Maynard, baron Keynes, s'insurge de ce que des documents écrits de la main de Newton ont été éparpillés aux quatre coins du monde et se donne pour mission de les récupérer au plus vite.
Il parvient à en racheter une soixantaine. Il les examine et est sidéré par ce qu'il découvre. À l'occasion de la célébration du tricentenaire de la naissance de Newton, il annonce, à la stupéfaction générale: «Newton n'a pas été le premier au siècle de la Raison, il a été le dernier du siècle des Magiciens, le dernier des Babyloniens et des Sumériens, le dernier grand esprit à avoir percé le monde du visible et de l'esprit avec les mêmes yeux que ceux qui commencèrent à édifier notre patrimoine intellectuel il y a un peu moins de dix mille ans.»
Je me propose de raconter ici l'histoire véridique d'Isaac Newton, dernier des grands Sumériens, ce qui n'est en rien insulter sa mémoire, puisqu'il s'est fait lui-même l'apôtre du culte de Vesta et considérait que les Anciens détenaient, mieux que nous, le secret de la vérité - qui, parfois, est bonne à dire.

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EAN
9782746506442
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